John Wayne

Au cours de ses cinquante ans de carrière, il a joué dans près de , notamment des films policiers, des films de guerre et quelques comédies romantiques ; mais c'est dans ses nombreux westerns que John Wayne s'est réellement imposé, particulièrement sous la direction de deux réalisateurs : John Ford (''La Chevauchée fantastique'' en 1939, ''Le Massacre de Fort Apache'' et ''Le Fils du désert'' en 1948, ''La Charge héroïque'' en 1949, ''Rio Grande'' en 1950, L'Homme tranquille en 1952, ''La Prisonnière du désert'' en 1956 ou encore ''L'Homme qui tua Liberty Valance'' en 1962) et Howard Hawks (''La Rivière rouge'' en 1948, ''Rio Bravo'' en 1959, ''El Dorado'' en 1966 ou ''Rio Lobo'' en 1970). Il a tourné également plusieurs films sous la direction d'Henry Hathaway, dont ''Cent Dollars pour un shérif'' en 1969, qui lui valut en 1970 l'Oscar du meilleur acteur (l'unique Oscar de sa carrière).
En 1960, il passe derrière la caméra pour réaliser une fresque historique d'envergure, ''Alamo'', relatant les derniers jours de Davy Crockett et ses compagnons lors de la Révolution texane. Huit ans plus tard, il coréalise ''Les Bérets verts'' (1968), film engagé justifiant l'intervention américaine au Viêt Nam. Ses deux réalisations ont reflété l'engagement personnel de John Wayne, républicain et ardent patriote.
Classé grande star de légende par l'American Film Institute en 1999, John Wayne a certainement été l'un des acteurs les plus représentatifs du western, une incarnation à lui seul de l'Amérique conquérante.
Surnommé « The Duke » (« le Duc »), il reste encore aujourd'hui, grâce à ses films, le symbole d'une ostensible masculinité. Il a interprété ce rôle d'homme viril, dur, solitaire et quelque peu machiste, mais généreux et au cœur sensible, tout au long de sa carrière, et ces rôles ont fini par influencer son comportement dans la vie, ses engagements allant de plus en plus vers le Parti républicain. Il déclara : .}} Informations fournies par Wikipedia
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