Michel de Marolles

Il a traduit du latin l'''Office de la Semaine sainte'', le ''Bréviaire romain'', les Ancien et Nouveau Testaments, les historiens tardifs de l'Antiquité romaine et l''Histoire des Francs'' de Grégoire de Tours. Mais il s'est attaché surtout à procurer à un public élargi des éditions bilingues et richement annotées des auteurs dramatiques (Térence, Plaute, Sénèque), et des poètes épiques, didactiques, satiriques et élégiaques (Stace, Lucain, Virgile, Ovide, Horace, Martial, Juvénal, Catulle, Tibulle, Properce, Pétrone). On lui doit, en particulier, la première traduction en langue vernaculaire du ''De rerum natura'' de Lucrèce, traduction dont Molière donna une imitation versifiée de certains fragments aujourd'hui disparue.
Il est connu en outre (et sans doute principalement) pour avoir constitué un fonds de quelque , dont une grande partie fut achetée en 1667 par Colbert pour Louis XIV, acquisition considérée comme l'acte de naissance de l'actuel Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.
Étranger à toute spéculation mystique ou théologique, l'abbé de Marolles était favorable à la réunion des confessions chrétiennes. Ouvert aux nouveautés scientifiques, il fréquentait les milieux du « libertinage érudit », auxquels appartiennent nombre de ses connaissances : Pierre Gassendi, François de La Mothe Le Vayer, Isaac La Peyrère, Samuel Sorbière, Jean de Launoy. Honni de ses pairs Chapelain et Ménage, qui méprisaient ses traductions, volontiers dénigré par la critique moderne, ce savant à la curiosité insatiable estimait Cyrano de Bergerac, avec lequel il s'était entretenu et dont il semble avoir apprécié l'œuvre à sa juste valeur. Informations fournies par Wikipedia
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Publié 1777
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“...Marolles, Michel de, 1600-1681...”Πρόσβαση στο ψηφιακό αρχείο
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